Langue maternelle, langue ancestral: un paradoxe linguistique

Auteurs-es

  • Nathalie Piquemal

DOI :

https://doi.org/10.18806/tesl.v18i2.913

Résumé

Cet article porte sur la specificite des normes communicatives et interactionnelles amerindiennes. En particulier, cet article soutient l'idee selon laquelle de nombreux etudiants Amerindiens dont l'Anglais est la langue maternelle se retrouvent en fait en situation d'etudiants d'Anglais langue etrangere, dans la mesure ou ils communiquent en reference aux normes communicatives et interactionnelles de leur langue ancestrale. A travers des temoignages de recherche effectuees en milieu amerindien sur le principe de non-ingerence dans leur relations 11 autrui, cet article vise 11 traduire les difficultes sociolinguistiques auxquelles de nombreux Amerindiens doiventfa ireface dans leurs relations tant avec les chercheurs qu'avec leurs enseignants de culture dominante. Cet article defend l'idee du developpement d'une double competence linguistique facilitant le succes scolaire des etudiants amerindiens tout en respectant Ie mode de communiquer de leur langue ancestrale.

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Publié-e

2001-06-30

Comment citer

Piquemal, N. . . . . . . . . . . (2001). Langue maternelle, langue ancestral: un paradoxe linguistique. TESL Canada Journal, 18(2), 97–107. https://doi.org/10.18806/tesl.v18i2.913

Numéro

Rubrique

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