Revisiting Proofreading in Higher Education: Toward an Institutional Response to Editors Canada’s Guidelines for Ethical Editing of Student Texts

Auteurs-es

  • Nina Conrad

DOI :

https://doi.org/10.18806/tesl.v36i1.1309

Résumé

Anglosphere universities are a site of growing concern about students’ use of professional English language editing and proofreading services for the correction of academic writing. Students’ use of such services raises issues of ethics and academic integrity as well as fundamental questions about how value is allotted to the labour involved in producing written texts and providing writing instruction. In addition, the term proofreading is ambiguous, obscuring the extent to which proofreaders intervene in students’ written texts. Although much attention has been focused on graduate students’ use of proofreading services, there is growing recognition that some undergraduates receive proofreading as well. In response to these issues, Editors Canada (2018) has recently released new guidelines for ethical editing of student texts that, for the first time, delineate standards for professional editing of both undergraduate and graduate students’ writing. These guidelines are effective in clarifying acceptable practices for editors, students, and university instructors, yet they apply only to students who seek proofreading from an Editors Canada affiliate. This essay summarizes key considerations in the proofreading debate with the aim of encouraging the development of clearer institutional and classroom policies on proofreading that will complement the Editors Canada guidelines and apply to all students.

Les universités de l’anglosphère s’inquiètent de plus en plus de l’utilisation que font les étudiants et étudiantes de services professionnels de révision et de correction pour leurs textes académiques de langue anglaise. Le recours à de tels services de la part des étudiants soulève  des questions d’éthique et d’intégrité académique en plus de questionnements fondamentaux sur l’attribution de la valeur accordée au travail exigé pour la production de textes écrits et l’enseignement de l’écriture. Qui plus est, le terme de correction est ambigu puisqu’il ne permet pas de déterminer dans quelle mesure les correcteurs interviennent dans les textes écrits des étudiants. Si on accorde une attention grandissante au recours des étudiants de cycle supérieur aux services de correction, on reconnaît de plus en plus que certains étudiants de premier cycle y font appel eux aussi. En réponse à ces questions, Réviseurs Canada (2018) a récemment publié de nouvelles directives pour la révision éthique de textes rédigés par des étudiants qui délimitent pour la première fois les normes applicables à la révision professionnelle de textes d’étudiants de premier cycle et de cycle supérieur. Ces normes définissent clairement les pratiques acceptables chez les réviseurs, les étudiants, et les enseignants universitaires, mais elles s’appliquent uniquement aux étudiants qui recourent à des services de correction de texte affiliés à Réviseurs Canada. Le présent essai résume les principales considérations du débat sur la correction de texte dans le but de permettre d’offrir aux établissements et aux salles de classe des politiques de correction plus claires susceptibles de compléter les directives de Réviseurs Canada et de s’appliquer à l’ensemble de la population étudiante.

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Publié-e

2019-10-01

Comment citer

Conrad, N. (2019). Revisiting Proofreading in Higher Education: Toward an Institutional Response to Editors Canada’s Guidelines for Ethical Editing of Student Texts. TESL Canada Journal, 36(1), 172–183. https://doi.org/10.18806/tesl.v36i1.1309