Culture and Interculturality in the Adult ESL Context in Urban Quebec: A Case Study
DOI :
https://doi.org/10.18806/tesl.v30i1.1125Résumé
This article examines the treatment of culture and the development of intercul- turality in the transcripts of a complete 36-hour ESL course organized by a com- munity center in Montreal. The adult participants came from a variety of linguistic and cultural backgrounds. The adult second-language class has been identified as a potentially rich context for the development of interculturality due to direct contact between students from diverse cultures (Magos & Simopoulos, 2009). However, addressing areas of cultural misunderstandings (discursive fault lines, Menard-Warwick, 2009) may be essential in the process. The research ques- tions relate to the representation of Canadian culture, how the teacher views and approaches cultural issues, and any evidence that this approach promotes inter- cultural competence. Results show Canada represented as a culturally diverse community with French Canadian culture minimally represented. The teacher emphasized cultural adaptation and commonality of students’ experience across cultures. She did not address discursive fault lines in whole-class contexts, but was able to capitalize on the contact between her multiethnic learners to facilitate intercultural communication and the development of relationships of trust with those normally seen as “other.” There was insufficient evidence to conclude that her approach promoted interculturality, but we argue that it did provide key ele- ments from which interculturality may develop.
Dans cet article, nous nous penchons sur le traitement de la culture et le développement de l’interculturalité dans les transcriptions découlant d’un cours complet d’ALS d’une durée de 36 heures et organisé par un centre communautaire à Montréal. Les antécédents linguistiques et culturels des participants adultes étaient variés. On avait identifié le cours d’ALS comme un contexte qui pourrait s’avérer fertile pour le développement de l’interculturalité en raison du contact direct entre les étudiants provenant de diverses cultures (Magos & Simopoulos, 2009). Toutefois, il pourrait être essentiel d’aborder des domaines d’incompréhen- sion culturelle (failles discursives, Menard-Warwick, 2009) pendant le processus. La recherche porte sur la représentation de la culture canadienne, les opinions et l’approche des enseignants relatives aux enjeux culturels, et toute indication que cette approche promeut la compétence interculturelle. Les résultats démontrent un Canada représenté comme une communauté caractérisée par une diversité culturelle et dans lequel la culture canadienne française est à peine évoquée. L’en- seignant a souligné l’adaptation culturelle et les points communs dans les ex- périences des étudiants de différentes cultures. Elle n’a pas traité de failles discursives devant toute la classe, mais a pu tirer profit du contact entre les apprenants multiethniques pour faciliter la communication interculturelle et le développement de relations de confiance avec ceux habituellement perçus comme « l’autre ». Alors qu’il n’y avait pas suffisamment d’indications que son approche promouvait l’interculturalité, nous affirmons que celle-ci offrait les éléments clés à partir desquels l’interculturalité peut se développer.