Factors Impacting Recognition of False Collocations by Speakers of English as L1 and L2
DOI:
https://doi.org/10.18806/tesl.v34i3.1278Abstract
Currently there is a general uncertainty about what makes collocations (i.e., fixed
word combinations with specific, not easily interpreted relations between their
components) hard for ESL learners to master, and about how to improve collocation
recognition and learning process. This study explored and designed a
comparative classification of external factors that affect adult English as L1 and
L2 speakers’ recognition of false (non-native-like) collocations. At Stage 1, the
reading-comprehension test and interview were administered to 5 participants:
emergent bilinguals (another language/English), an advanced bilingual (Russian/
English), and a monolingual speaker of English. The results provided insights into
the strategies and criteria participants employed to identify false collocations. At
Stage 2, more than 90 speakers of English as L1 and L2 took a reading-comprehension
test and posttest survey that gathered information on the differences and
similarities in the participants’ collocation recognition. The results suggested that
certain factors positively correlated with recognition of false collocations: English
as a predominant language of communication, the length of residence, vocabularylearning
strategies, and the focus of attention on sentence structure and the form
and meaning of word combinations. The implications concern potential focus
areas for pedagogical intervention in the ESL classroom.
Une incertitude généralisée plane quant à la raison pour laquelle la maitrise des
expressions figées (c.-à-d., des combinaisons de mots unis par des liens spécifiques
et difficiles à interpréter) est problématique pour les apprenants d’ALS, et quant
aux moyens d’améliorer la reconnaissance et l’apprentissage des expressions
figées. Nous avons conçu et ensuite exploré une classification comparative des
facteurs externes qui affectent la reconnaissance, par des adultes locuteurs natifs
d’anglais et des adultes dont l’anglais est la langue seconde, de fausses expressions
figées. La première étape a consisté en un test de compréhension à l’écrit et une
entrevue avec 5 participants: des bilingues émergents (autre langue/anglais), un
bilingue avancé (russe/anglais) et un locuteur unilingue d’anglais. Les résultats
offrent des informations sur les stratégies et les critères qu’emploient les participants
pour identifier de fausses expressions figées. Pendant la deuxième étape,
plus de 90 locuteurs natifs d’anglais et de locuteurs dont l’anglais est la langue
seconde ont complété un examen de compréhension de lecture et une enquête de
suivi portant sur les différences et les similarités dans la reconnaissance par les
participants des expressions figées. Les résultats laissent entrevoir une corrélation
positive entre certains facteurs et la reconnaissance de fausses expressions figées:
le fait d’avoir l’anglais comme langue dominante, la durée du séjour, les stratégies pour apprendre le vocabulaire, et l’attention portée à la structure des phrases ainsi qu’à la forme et au sens des combinaisons de mots. Cette recherche a des retombées quant aux domaines potentiels sur lesquels pourraient porter les interventions pédagogiques dans les cours d’anglais langue seconde.