Empowerment of Refugees by Language: Can ESL Learners Affect the Target Culture?
DOI:
https://doi.org/10.18806/tesl.v33i0.1250Abstract
Numerous studies have investigated the changing patterns of immigration, the growth of multicultural-multilingual societies, and the important role of language in identity construction. Unfortunately, the issue of identity construction is affected by a variety of factors such as language learning and acquisition underlying different contexts and cultures, whereas, to some extent, the effects of language attrition and acculturation on the target community have not received the necessary attention. This crisis is defined primarily as the changes that occur in societies as the result of the amalgamation of languages for communication. It has been clearly stated by Kramsch (2008) that language has the potential to affect speakers’ minds and identities. Moreover, immigrants’ liberatory autonomy can empower them to be critical thinkers in new societies (Allwright & Hanks, 2009). This raises the question of how to preserve the distinguishing features of societies from potential cultural and social changes brought about by the people who use languages other than the national language of a country. Further elaboration on the effects of language in empowering immigrants is highly recommended. In this article, given the importance of patterns of immigration underlying second language acquisition and English mainstream education, we discuss the diminishing cultural and linguistic traces of non-English-speaking immigrants as a result of the encouraged loss of their first languages.
De nombreuses études se sont penchées sur les tendances changeantes de l’immigration, la croissance des sociétés plurilingues et le rôle important de la langue dans la construction identitaire. Malheureusement, alors que la question de la construction identitaire est affectée par divers facteurs tels l’apprentissage et l’acquisition d’une langue dans différents contextes et différentes cultures, les effets de l’érosion des langues et l’acculturation de la communauté cible n’ont pas reçu toute l’attention voulue. Cette crise se définit principalement par les changements qui ont lieu dans les sociétés en raison de l’amalgamation des langues pour la communication. Kramsch (2008) a affirmé clairement que la langue a le potentiel d’affecter l’esprit et l’identité des locuteurs. De plus, l’autonomie libératoire des immigrants peut les habiliter à penser de manière critique dans les nouvelles sociétés (Hanks & Allwright, 2009). Cela soulève la question à savoir comment préserver les traits distinctifs des sociétés des changements culturels et sociales qui pourraient découler des actions de personnes qui parlent des langues autres que la langue nationale d’un pays. Nous recommandons fortement de poursuivre l’étude des effets du langage sur la responsabilisation des immigrants. Compte tenu de l’importance des tendances de l’immigration sous-jacentes à l’acquisition d’une langue seconde et à l’éducation régulière en anglais, nous discutons de la diminution des traces culturelles et linguistiques des immigrants allophones découlant du manque d’encouragement à préserver leur première langue.