The Precarious Work of English Language Teaching in Canada
DOI:
https://doi.org/10.18806/tesl.v36i2.1312Abstract
This article draws from the concept of precarious employment to better understand the working conditions of teachers of adult English as an additional language (EAL) learners in Canada. I examine previously published research on the employment situations of this group of educators, drawing from data that have been gathered using interviews and surveys with teachers of adult English language and literacy learners over the past two decades. The findings of the review suggest that precarious employment in the form of part-time and temporary work, low wages, unpaid work hours, and multiple job holding is pervasive in this sector and that such conditions have persisted for decades. I propose that approaches developed in labour studies can assist in generating a better understanding of the ways that work insecurity affects these teachers’ lives and pedagogical practices and suggest directions for further research into the intersections of working conditions and quality of education in this field. In particular, I suggest that precarious employment is produced by language and immigration policy frameworks and funding models and is linked to teacher and student identities. The article concludes by considering ways in which stakeholders can challenge employment insecurity and its associated precarity.
Cet article fait appel au concept de la précarité de l’emploi pour mieux faire comprendre les conditions de travail des professeurs d’anglais langue additionnelle (EAL) pour adultes au Canada. J’y jette un regard sur les recherches déjà publiées sur la situation de ce groupe d’éducatrices et d’éducateurs en matière d’emploi en m’appuyant sur des données obtenues dans le cadre d’entrevues et de sondages réalisés au cours des deux dernières décennies auprès de professeurs d’anglais langue seconde pour adultes et d’étudiantes et étudiants en alphabétisation. Les conclusions de cet examen indiquent que la précarité de l’emploi, qu’elle se décline sous forme de travail à temps partiel ou temporaire, de faibles salaires, d’heures de travail non rémunérées ou de cumul d’emplois, est omniprésente dans ce secteur, et que ce sont là des conditions qui persistent depuis des décennies. Je mets en avant que les approches développées dans le domaine des relations de travail peuvent nous aider à mieux comprendre les façons dont une telle insécurité d’emploi affecte la vie et les pratiques pédagogiques de ces enseignantes et enseignants, et ce, en suggérant des orientations pour des recherches plus poussées sur les points de rencontre entre les conditions de travail et la qualité de l’enseignement dans ce domaine. Je suggère en particulier que la précarité de l’emploi est le résultat des cadres de politique et des modes de financement en matière de langue et d’immigration et qu’elle est liée aux identités des enseignants et des étudiants. L’article se termine sur un examen des façons dont les intervenants peuvent remettre en cause l’insécurité d’emploi et la précarité qui lui est associée.