Learners’ Attitudes Toward “English-Only” Institutional Policies: Language Use Outside the Classroom
DOI:
https://doi.org/10.18806/tesl.v34i2.1265Abstract
It is commonly believed that intensive English programs (IEP) are designed to immerse learners in an English-speaking environment to help them effectively develop their language skills. Therefore, despite countless studies on the importance of a learner’s first language (L1) in second language learning, some IEPs enforce English-only policies that prohibit L1 use both in and beyond the classroom. Knowing students’ attitudes toward such policies is essential; however, research says very little to help us understand students’ perspectives. Thus, in this study, IEP students of various proficiency levels and L1 backgrounds described their attitudes toward the institutional English-only policy at an intensive English program associated with a large U.S. university. Data were collected through a survey (n = 158), interviews (n = 6), and focus groups (n = 4). Positive attitudes included feeling that the English-only policy helped students to improve their English proficiency, prepare them for the high demands of using English proficiency in real-world interaction, and demonstrate respect for other students and teachers who cannot understand their first language, as well as for other students’ learning goals and efforts. Nevertheless, several aspects of the policy were perceived negatively, including the ways teachers dealt with students speaking their L1 outside the classroom, methods of punishment that could impact students’ grades, the unconditional character of the policy that denied learners their agency, and the lack of systematic implementation. Based on these findings, suggestions are provided for designing institutional environments that could more effectively maximize target language use rather than demoralize learners.
Il est communément admis que les programmes d’anglais intensifs sont conçus pour immerger les étudiants dans un environnement anglophone de sorte à les aider à bien développer leurs compétences linguistiques. Ainsi, et en dépit d’innombrables études sur l’importance du rôle que joue la première langue (L1) de l’apprenant dans l’apprentissage d’une deuxième langue, certains programmes d’anglais intensifs imposent une politique d’unilinguisme anglais qui interdit l’emploi de la L1 dans la salle de classe et ailleurs. Il est essentiel de connaitre les attitudes des étudiants par rapport à de telles politiques; pourtant, la recherche nous en dit très peu sur leurs perspectives. Cette étude porte sur des étudiants d’un programme d’anglais intensif ayant des compétences et des L1 variées qui ont décrit leurs attitudes face à la politique d’unilinguisme anglais dans une grande université américaine. Les données ont été recueillies par un sondage (n = 158), des entrevues (n = 6) et des groupes de discussions (n = 4). Parmi les critiques 26 elena shvidko positives, les étudiants ont noté que la politique d’unilinguisme anglais les avait aidés à améliorer leur compétence en anglais, à affronter les exigences élevées liées à l’emploi de l’anglais dans leurs interactions avec le monde réel, à faire preuve de respect envers les autres étudiants et les enseignants qui ne comprennent pas leur L1, et à apprécier les objectifs et les efforts académiques des autres étudiants. Toutefois, les étudiants ont jugé plusieurs aspects de la politique négativement, y compris la façon dont les enseignants géraient l’emploi par les étudiants de leur L1 à l’extérieur de la salle de classe, les punitions qui pourraient avoir un impact sur leurs notes, le caractère inconditionnel de cette politique qui refuse aux étudiants le droit d’agir de façon autonome et le manque de mise en œuvre systématique. Ces résultats forment la base de nos suggestions visant la création de milieux institutionnels qui maximisent l’emploi de la langue cible de façon plus efficace et sans démoraliser les apprenants.